de-tout-et-de-rien

Nous vivons une époque troublée dans laquelle beaucoup de choses deviennent interdites à faire ou à prononcer, à commencer par les mots qui sont retirés de la constitution comme « RACE » par exemple.

Alors, avant qu’il ne soit trop tard, je vais raconter  à ceux et celles qui me liront, une partie de  l’histoire de l’humanité et aussi la nôtre, en leur rappelant qu’un peuple qui oublie son passé n’a pas de futur.

2EME PARTIE

Jusqu’à 472, date de la chute de l’Empire d’Occident, la Gaule se confond avec Rome soit quatre à cinq siècles chargés d’événements et de révolutions qui forgent le caractère permanent de la France.

Sans les romains, on peut penser que la Gaule aurait été germanisée car au-delà du Rhin fluctuait un immense réservoir d’hommes, des bandes qui poussées par le besoin, par la soif du pillage ou pour d’autres raisons, s’écoulaient par intervalles et d’envahisseurs, les Gaulois devinrent des « envahis ».

S’ils étaient restés seuls ils n’auraient pas pu résister mais les Légions de Marius, déjà en 102 avant J.C., intervinrent pour libérer les Gaulois des Teutons. Ce qui permit à César en 58 de se présenter comme un protecteur en face de l’invasion germanique.

Dès la conquête achevée, Rome et la Gaule sont associées pour repousser les Germains, d’ailleurs le discours que Tacite prête à Cérialis est là pour le confirmer :  « Nous ne nous sommes pas établis sur le Rhin pour défendre l'Italie, mais pour empêcher un nouvel Arioviste de conquérir les Gaules... Les Germains ont toujours une même raison qui les pousse sur votre territoire : l'inquiétude, l'avidité, la passion du changement, passion naturelle quand, au lieu de leurs marais et de leurs déserts, ils espèrent posséder un sol d'une fertilité extrême et devenir vos maîtres. »

La politique romaine avait beau être clairvoyante, l’empire finit par tomber ce qui nous fit comprendre que le progrès n’est ni fatal ni continu.et qu’une civilisation aussi forte soit elle est fragile et peut périr lorsqu’elle perd ses bases matérielles, son ordre, son autorité