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lire la thorah - la peine de mort

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Beaucoup de gens, juifs ou non,  me disent  qu’ils ont lu la bible mais je me demande toujours ce qu’ils en ont retiré comme enseignement, messages etc…. car la bible ne se lit pas comme un roman policier mais au contraire oblige le lecteur, à chaque phrase ou à chaque mot, d’arrêter sa lecture,  de réfléchir et de commencer à se poser de nombreuses questions.

Je fais partie de ceux qui n’ont pas lu la bible mais pourtant je cherche au travers des écrits de ceux qui l’ont fait, des explications ainsi qu’un guide me permettant de mieux découvrir les richesses contenues dans la Thorah.

C’est la raison pour laquelle je passerai sur mes blogs des articles sur le sujet espérant intéresser ceux qui veulent faire la même démarche que moi

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Le Talmud et la peine de mort.

 

La Thora dit « Tu ne tueras point » mais dit aussi qu’il y a des cas où il est permis de tuer. C’est ainsi que Moïse, voyant un soldat égyptien sur le point de frapper à mort un esclave, intervient pour terrasser le soldat et sauve la vie de l’esclave.

 

Dans un ordre d’idée inverse, bien que la peine de mort existe, le Talmud impose des conditions extrêmes pour la prononcer et n’accorde cette autorité qu’à des juridictions obéissant à des règles strictes.

 

 Les conditions qui doivent être remplies sont ainsi faites qu’en pratique aucun tribunal ne saurait être en mesure de la prononcer.

 

Dans le traité « Sanhedrin » du Talmud il est écrit que pour le constat valide d’un meurtre il faut au moins deux témoins.

-Ceux-ci doivent avoir l’occasion de dissuader par la parole le meurtrier potentiel.

-Celui-ci doit répondre de manière explicite et audible qu’il persiste dans son intention de tuer, sans quoi on peut supposer qu’il n’a pas entendu que les témoins essayaient de le dissuader. On ne peut donc pas savoir s’il aurait changé d’avis en entendant leurs injonctions.

 

Lors d’un premier débat sur le sujet, le Talmud met en garde les magistrats en estimant qu’un tribunal qui prononcerait une peine de mort tous les sept ans serait considéré comme brutal.

 Plus loin, deux sages renforcent cette idée en estimant que même un tribunal qui ne prononcerait la peine de mort que tous les soixante-dix ans devrait être considéré comme brutal.

Le dernier mot est à Rabbi Akiva, figure suprême du Talmud, qui conclut en disant que si un jour le peuple juif devait reconstituer son appareil judiciaire, la peine de mort ne devrait jamais être prononcée.

 

L’approche du Talmud l’emporte peut-être en sagesse sur l’idée de l’abolition pure et simple de la peine de mort. En effet, si le Talmud refuse d’en abolir le principe, la Halakha (Loi juive) impose qu’il ne convient de ne la mettre en pratique que dans des cas rarissimes et extrêmes.

 

 Le droit israélien ne repose pas sur la Halakha, mais il est frappant de constater que l’exécution d’Eichmann a reflété ce point de vue en n’appliquant la peine de mort que dans des circonstances tout-à-fait exceptionnelles.

 

le lien ici :  http://danielhorowitz.com/blog/2010/04/07/le-talmud-et-la-peine-de-mort/

 

 



10/01/2014
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